Aurel Rubbish au Musée du Pays-d’Enhaut. quand le papier découpé évoque les graffitis

Vaud » Des femmes belles comme des icônes vues par un tatoueur ou un graffeur. Des images dignes de bandes dessinées taillées comme de la dentelle. Un artisanat qui rencontrerait des motifs urbains. Les œuvres d’Aurel Rubbish font se collisionner les époques et les références culturelles pour faire du papier découpé une discipline de street art. C’est absolument splendide.

Une vingtaine de pièces réalisées par l’artiste français sont exposées actuellement au Musée du Pays-d’Enhaut et Centre suisse du papier découpé, à Château-d’Œx. «Cela m’a fait extrêmement plaisir d’y être invité et c’est une reconnaissance de mon travail», sourit le quadragénaire vivant à Besançon. S’il n’est pas le seul à faire sortir cette discipline des paysages traditionnels helvétiques – on pense notamment au Fribourgeois Silvain Monney –, beaucoup imaginent encore des poyas et des montagnes quand on parle de papier découpé… Ils seront épatés en découvrant Gravitia Plena.