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Les liaisons verbeuses de Virginie Despentes

La punk des lettres parisiennes fait grand bruit avec un roman à thèse(s) contrefait en Liaisons dangereuses. Mais sa logorrhée rap finit par essouffler

L’auteure de King Kong Théorie publie son onzième roman, épistolaire et digressif.

23 septembre 2022 à 20:29

Virginie Despentes » Il ne paraît pas incongru, au vu de la pâmoison d’admiration critique qu’elle suscite à chaque publication, d’en faire une Houellebecq au féminin. A mille lieues du déprimisme réac de son aîné, certes, et il faut s’en réjouir. Mais leur semblable capacité à saisir l’époque par le prisme hexagonal puis à en tirer des romans qui font événement rapproche indéniablement ces deux emblèmes de la littérature française d’aujourd’hui.

Punk défroquée devenue écrivaine parmi les plus bankables de l’édition parisienne, Virginie Despentes fait donc son retour en librairie, difficile de l’ignorer. Et il vaut la peine de se pencher sur l’objet du délire médiatique, non pour ajouter à l’harmonieux concert de louanges, mais bien pour y apporter quelques nuances.

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