«Incroyable mais vrai» de Quentin Dupieux. dans la cave, une trappe à sourire

Incroyable mais vrai » N’en cherchez point d’autre comme lui, Quentin Dupieux est unique dans le paysage cinématographique hexagonal! Le prolifique cinéaste – qui nous a régalés avec ses derniers films, tombant métronomiquement chaque année – ne semble pas décidé à lever le pied de la pédale d’accélération.

Le millésime 2018, Au Poste!, revisitait en compagnie de Benoît Poelvoorde l’univers de la comédie policière tandis qu’en 2019 Le Daim mettait Jean Dujardin sous l’emprise d’un blouson de peau hanté. Sans oublier le duo de potes neuneus Grégoire Ludig et David Marsais, inoubliables branleurs dresseurs de mouche géante dans Mandibules (2020).

«Mandibules», l’art de l’absurde selon Quentin Dupieux

Avec Incroyable mais vrai, le réalisateur revient avec une nouvelle pépite d’humour absurde. Un long-métrage attachant au casting cinq étoiles et qui synthétise tout l’ADN de son géniteur: dialogues ciselés et magiques, audace scénaristique, esthétique soignée et une durée contenue d’une heure et quart. Prêts pour le grand saut dans l’inconnu? On y va!

La villa de la peur

Le couple sans enfants formé par Alain Chabat et Léa Drucker visite une villa dans un lotissement tout ce qu’il y a de plus banal. Mais l’agent immobilier leur réserve une surprise de taille. Au sous-sol de la demeure, une étrange trappe dissimule un conduit. Ce tunnel sombre va profondément changer le cours de l’existence de ce couple sans histoire. Comment? Le film répond assez vite à cette question essentielle… Que nous ne dévoilerons pas ici afin de ménager l’effet de surprise.

Et comme si cela ne suffisait pas, un couple d’amis, des beaufs interprétés par un hilarant Benoît Magimel ventripotent et une Anaïs Demoustier nunuche et portée sur la chose, s’incruste dans leur nouvelle maison avec leurs gros sabots et leur humour potache.