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Culture

Art. A Mézières, une exposition où les musiques répétitives répondent aux papiers peints

Le SMEM, le Musée suisse et centre des instruments de musique électroniques, expose des synthétiseurs et des boîtes à rythme emblématique au Musée du papier peint.

Les machines du SMEM dialoguent avec les papiers peints du château de Mézières. © Jean-Baptiste Morel

24 janvier 2024 à 15:15

Temps de lecture : 1 min

La singularité n’a pas de place ici, c’est au contraire la répétition qui donne de l’épaisseur, une existence, une particularité à ces arts. Deux musées helvétiques pourtant uniques dans leur domaine font dialoguer quelques pièces de leurs collections dans une exposition multisensorielle.

Avec Motifs, boucles et textures, le SMEM (le Musée suisse et centre des instruments de musique électroniques basé à Bluefactory, à Fribourg) présente au château de Mézières des synthétiseurs et autres boîtes à rythme qui ont marqué l’histoire sonore et artistique en général. Ils font écho aux papiers peints de l’institution glânoise dans un accrochage où les points communs sont plus nombreux qu’attendu.

«On voit les papiers peints avec les oreilles», a ainsi glissé en introduction Astrid Kaiser, collaboratrice scientifique auprès du Musée du papier peint de Mézières, lors de la présentation à la presse. Grâce à des QR codes, les visiteurs ont en effet la possibilité d’écouter sur leur téléphone (ils peuvent aussi emprunter un appareil à la réception) de nombreuses musiques minimalistes et électroniques façonnées par une trentaine d’artistes.

Plus épuré

Au fil des pièces, ils se rappelleront que la musique électronique n’est pas une invention récente. Que Stockhausen, un de ses pionniers, l’explorait déjà dans les années 50. Une dizaine d’années plus tard, en contrepied aux avant-gardes musicales de la première moitié du siècle, les minimalistes se sont dirigés vers des compositions plus directes, plus épurées, qui sont parvenues à toucher un public bien plus large que les courants antérieurs. «C’est une musique plus intuitive, plus contemplative», selon Mikael Dürrmeier du SMEM, commissaire de l’exposition.

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